DISTURBINGLY HUMAN

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 PROLOGUE.

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Hales
one l a s t time i need to be the one takes you home;
Hales
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Date d'inscription : 19/09/2014

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MessageSujet: PROLOGUE.   PROLOGUE. EmptyDim 8 Fév - 0:39


1
Le jour du déménagement.


    Le 1er Juillet, la journée mondiale du déménagement.
   Si vous demandez à ma sœur, elle répondra qu'il s'agit d'une journée de torture et la pire de sa vie très certainement. Depuis que mes parents ont rendu leur décision sur notre possible déménagement de la Pennsylvanie à la Caroline du Sud, Cara ne cesse de se plaindre. Et aujourd'hui n'en fait pas exception. Ma mère a dut la forcer et lui tordre le poignet pour qu'elle se décide d'empaqueter ces vêtements dans des boîtes. À dix-sept ans, je peux comprendre que perdre ses amies est quelque chose de radicale. Après tout, il s'agit de sa dernière année de lycée avant d'aller faire des études supérieures. Tant qu'à moi, j'ai déjà vingt-trois ans. Après trois ans  d'études, dont deux en soins infirmiers généraux et une en soins avancés, j'ai finalement décroché le diplôme. Enfin, tout ça c'est passé il y a déjà deux ans. À vingt-trois ans, j'ai décidé de ne pas m'acharner à une carrière en hôpitaux. Je ne suis tout simplement pas capable. Et ce n'est pas ce pour quoi j'ai étudié autant de temps, surtout le cours de soins avancés, qui fut une galère. (J'ai toujours appeler le cours de cette façon, il s'agit en fait d'un cours d'un an pour pousser le poste de simple infirmière. Le cours a un nom que je ne me rappelle même plus. C'est un titre long et sans véritable signification qui me donne un chatouillement dans l'estomac rien que d'y penser.)
   Après deux ans à travailler dans un hôpital de Philadelphie, j'ai décidé de m'enrôler dans l'armée. Pas en tant que soldat mais en tant qu'infirmière. Je ne sais pas exactement pourquoi. Ça ne sert à rien de le demander. Je crois que de sauver des vies m'attire. Et je serai probablement plus utile sur une base militaire pour examiner des soldats et aider le médecin en chef, que dans un hôpital à faire peur à tous les enfants que je croise.
     Bien que ma mère me dise toujours que je suis merveilleuse et très jolie pour mon âge – merci maman – je ne crois pas être le profil rêver. Après tout je ne suis pas toujours célibataire pour rien. Physiquement, ce n'est pas le plus désiré. Je suis une blonde aux yeux vert et je dois mesurer 1m60. Je suis plutôt maigrichonne. Mes bras et mes jambes sont presque sur les os. Une chance que j'ai un peu de mollets. Ma mère me dit toujours que ce qui est le plus beau chez moi est ma douceur. Aussitôt qu'on pose le regard sur moi, on ne peut pas douter que je sois quelqu'un de dure, colérique et maligne. Ou méchante.
    Mais comme je disais; je fais fuir les enfants. Lors de mes nombreux stages, j'ai eu affaire à des enfants. Et croyez moi, il ne m'aimaient pas tous. Je me souviens d'un petit garçon à qui je devais faire un vaccin. En l'espace de quinze minutes il m'a mordu et j'ai raté sa piqûre deux fois. Sa mère, qui n'aidait franchement pas en me gueulant dessus, a finalement décidé de m'aider à calmer son fils une fois pour toute. Et j'ai donc enfin pu lui faire ce vaccin. Bien évidemment, à la fin, je l'ai récompensé avec une sucrerie ainsi qu'un beau pansement adhésif avec ces petites voitures de dessins animés dessus.
« − Je veux un chien alors!, prononce Cara Oxefield en sortant de la maison suivant son père.
− Chérie, on en a déjà parler. C'est pour ta sœur.
− C'est toujours pour Wendy!, fini-telle par dire fâché mais surtout vexé.
− Oh, Cara. »
   Ma mère décide de s'en mêler. Elle fait les yeux de chien battu à ma sœur. Stratagème qui marche à chaque fois. Je commence à me demander si elle n'a pas un quelconque don avec les jeunes filles de dix-sept ans. Disons que je n'étais pas l'adolescente la plus sage non plus.
Après neuf mois de préparations et trois mois de mise en boîte, nous allons enfin pouvoir déménager dans cette fabuleuse maison luxueuse de Charleston. La route est seulement à dix heures de notre ancienne maison. Un avantage pour que Cara puisse allez visiter ces amis de temps à autres.
− Les filles, c'est le moment, dit mon père prêt à embarquer dans la voiture familiale.
− On arrive Chris.
− Et si je veux pas venir?, répond ma sœur qui tente encore de les convaincre de rester.
− Malheureusement pour toi petite sœur, la maison ici est déjà vendu et tout est dans des camions. On déménage que tu le veuilles ou non.
− Je te déteste.
− Tu me détesteras toujours autant si je décide d'adopter un chiot pour toi?
− Quoi? Sérieusement? Tu me fais pas de blagues, hein?, dit-elle en me faisant exactement pensé à un chiot surexcité.
− Ne lui fais pas de promesses que tu ne tiendras pas Wendy!
− Elle abandonne tout pour moi. Si elle veut un chien, je lui donnerai.
− Ça c'est bien ma fille. Tu as vu ça, Cara? Comment ta sœur t'aimes? »
    Rien qu'à voir le visage de ma sœur, elle a donné raison à mon père. Et sans savoir exactement pourquoi, ça me satisfait et me remplit de bonheur. J'embarque à l'arrière de la voiture, prête à partir vers ma destinée. Ma sœur traîne mais fini par entrer et me fait un câlin. Je sais que c'est uniquement pour le chiot. Sinon elle aurait certainement fait une crise pour rester chez mes grand-parents. Il ne manque que ma mère qui traîne un peu, nostalgique. C'est la maison dans laquelle elle nous a vu faire nos premiers pas, dire nos premiers mots, perdre nos premières dents, et graduées pour moi. C'est une maison remplit d'histoire.
« − Ne t'en fais pas Olivia, tu auras d'autres souvenirs dans l'autre maison.
− Et pleins de petits enfants de Wendy.
− Cara! »
    Et je le sais par le son de son rire qu'elle est fière d'elle. Ma mère me sourit. Elle ne me met pas du tout la pression pour les enfants. Je les détestes.
   Mon père met la clé dans le contact, nous regarde et démarre la voiture. Je suis enfin prête pour une nouvelle étape, pour notre déménagement de Philly à Charleston. Et avouons-le, la vie là-bas sera probablement mieux que celle ici.
    Notre ancienne maison comportant trois chambres, deux étages et deux salles de bains. Tandis que la nouvelle a exactement quatre chambres, trois salles de bain, trois étages si on compte le sous-sol, un garage ainsi qu'une piscine. Mon père a été conquis par le nombre de pièces et par le garage, alors que ma mère a tout de suite adopté la piscine et le nombre de chambres. Cara tant qu'à elle, loue un amour parfait aux trois salles de bains. Ce qui veut dire que nous aurons chacun notre salle de bain. Pour ma part, il s'agit du sous-sol reconverti qui m'intéresse réellement. Je pourrai vivre plus ou moins ma vie seule si le besoin se fait sentir et être autonome. Même si j'ai vingt-trois ans, j'espère grandement avoir un peu plus d'intimité. Quiconque ayant mon âge pourrait me comprendre.
   Une fois tous dans la voiture et en route, le trajet parut un peu plus court que ce qu'il n'était. Après tout, dix heures, ne se fait pas en claquant des doigts. J'en suis tout à fait consciente. Après six arrêts toilette, deux repas dont un casse-croûte et au moins dix plaintes de Cara, nous sommes finalement arrivé dans l'État de la Caroline du Nord. Le trajet menant à Charleston, n'était qu'a quelques minutes de nous. Peut-être heures, mais je suis bien trop surexcité pour calculer quoique ce soit en ce moment. Lorsque Charleston se montre le bout du nez, je mets le mien dans la fenêtre pour mieux regarder à quoi ressemble notre nouveau chez-nous. Je ne suis pas déçue!
    L'ambiance bien différente, est familière. On peut tout de suite remarquer les familles de soldats qui ont le drapeau américain sur leur terrain. La pensée que je ferai bientôt parti de ces gens me redonnent un sourire glorieux. Et juste comme la pensée d'en installer un chez nous envahit ma tête, mon père a une longueur d'avance sur moi.
    « − On pourrait en mettre un sur le nôtre. Tu en penses quoi Wendy?
− Ce n'est pas un peu... morbide?
− J'adorerais!
− Si tu insistes. »
     Je savais que ma mère n'aimait pas trop ces symboles trop voyant. Mais pour mon père et moi, ça signifie autre chose. À côté de moi, Cara a décidé de se taire. Au lieu de dire ces complaintes à voix hautes elle les écrits sur Facebook. Je ne sais même pas ce qui est le mieux à ce stade.
    Nous arrivons enfin à notre maison. Je peux la distinguer d'après les photos que mon père m'a montré. Ma mère se remue sur son siège, tout aussi heureuse que moi de découvrir ce qui se cache dans cette maison. Je sais qu'une partie d'elle est déçu. Mais en voyant la piscine, elle oubliera ces craintes bien rapidement! Je suis fascinée par la première vision que j'ai. Je dois lever mon chapeau à mon père, cette maison est magnifique. Je jette un regard à ma sœur, qui ne lâche pas son fichu téléphone. Après avoir rouler des yeux, je lui lance un regard.
« − Tu ne veux pas voir la nouvelle maison?
− Hun?, elle joue au innocente.
− La maison! On est arrivé!
− Ah. »
     Je ne pense pas que ça étonne quelqu'un si je dis qu'elle est complètement incrédule. Depuis le début de son adolescence, elle est un cas perdu. Grandissant dans le monde des technologies, elle est une autre victime de ces réseaux sociaux. Peut-être qu'à quelque part elle préfère se renfrogner sur son portable pour ne pas avoir à confronter la réalité. Cara n'a jamais été le genre de personne à se confier, à dire ce qu'elle ressentait. Alors en ce qui concerne son opinion, si ce n'est pas en se plaignant, elle ne le montre pas du tout. Elle est un spécimen humain très compliqué à comprendre, et je crois que même avec des années des études en psychologie, je n'aurai jamais put. Mais je me dit qu'une partie d'elle n'est peut-être pas si heureuse de ce déménagement. Et si elle était touché plus que je ne voulais le croire? Lui imposais-je une torture? Était-elle terrifié de commencer une nouvelle vie? J'en demandais beaucoup de notre mère. Peut-être que dans tout ce plan, j'avais négligé ma sœur. Je mets cette pensée de côté.
    Mon père se stationne. Ma me a déjà retiré sa ceinture de sécurité et réussi à me soutiré un sourire. J'aime la voir heureuse et euphorique. Surtout en ce qui concerne la maison. Depuis que j'avais parlé de m'enrôler, nous ne sommes pas aussi prêt. Une partie d'elle est nostalgique, comme si elle croyait à quelque part qu'être dans l'armée voulait dire mourir. Elle associait mon poste avec danger. Et danger avec décès. J'avais eu beau tenté de la raisonner, mon père finit par me dire d'abandonner, qu'un jour elle comprendrait. Ce jour n'était visiblement pas aujourd'hui.
    Je reste assise un moment, contemplant du regard. Je ne sais pas ce qui m'empêche de sauter hors de la voiture pour me précipiter à l'intérieur. Peut-être ai-je peur. Je peux comprendre ma sœur tout à coup. Un nouveau regard dans sa direction pour me donner du courage.
    « − Qu'est-ce-qu'il y a? On est arrivés?, une partie de moi a envie de la tabasser, fort.
− Tu veux rires? Je te l'ai dis il y a cinq minutes.
− Je devais être concentré alors, elle hausse les épaules.
− M'ouais.
− Me dit pas que tu ne veux pas sortir de la voiture Wendy! Parce que je peux te jurer que tu meurs directement.
− Bien sûr que si je vais sortir! Tête de linotte, je lui ébouriffe la tête, elle n'apprécie pas.
− Ugh. »
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